J’ai reçu un très beau mail qui me touche particulièrement et que j’ai souhaité publier sur ces pages.
Merci Nicole !
j' ai beaucoup aimé, en particulier Amour, désir et volupté, peut-être + encore dans sa version couleur chair car je trouve qu' on y voit mieux le corps émerger de l' argile pour prendre forme de femme et de désir . L' animation est très réussie car elle donne l' impression d' une respiration, d' une ondulation, même. Quant à la musique, sensuelle, traditionnelle mais réinterprétée, électrique et imprévisible , elle correspond fort bien au sujet ( et même, à mes goûts: de qui est-ce ? ) Fécondité m' a plu par son aspect sobre, épuré comme l' évidence. On pourrait croire que c' est une statuette africaine ancienne et intemporelle. Je l' aime beaucoup aussi , moi qui n' ai jamais été attirée - tout au contraire - par la grossesse et la maternité !
En regardant Sérénité, j' ai retrouvé ce qui m' avait plu dans Hammam: l' étoffe, la peau, l' une révélant l' autre, avec, là aussi , beaucoup d' harmonie dans les couleurs et la rondeur rassurante en + ...Mais là, le reste du visage m' a manqué, même si son absence souligne encore la pureté du cou, et confère à cette femme pourtant peinte avec beaucoup de précision, quelque chose qui ne serait pas qu' à elle: ainsi devient -elle symbole. Hammam m' avait déjà donné cette impression , avec ce corps donné à voir, en partie dénudé, mais de dos - lui aussi - et ce visage masqué par la chevelure, et refusé là encore.
Pour Féminité, Tendresse, Fusion et Danseuse orientale, j' ai été gênée par le manque de netteté ou/et de contraste des images. Je crois bien avoir vu Féminité l' an dernier, et ça rendait mieux en vrai.
Ce serait bien qu' on puisse avoir au moins une idée des dimensions de vos oeuvres: j' ai eu le repère des carreaux à l' arrière-plan pour Amour, désir.. mais pas pour les autres.
Au total, Houria, je vous dis Bravo car ces 8 oeuvres, quoique différentes, se ressemblent ( vous ressemblent sans doute ...) et se rassemblent, peut-être entre autres, par leur aspect très charnel et leur signification pourtant symbolique. (Seul le titre de Danseuse orientale, est concret.)